samedi 28 avril 2012

GROEZROCK FESTIVAL, MEERHOUT, BE – 28/04/2012
On part du concert qui s'était déroulé à Bruxelles et on part direction Meerhout pour voir un des plus gros festivals punk rock et hardcore d'Europe ! L'an dernier déjà la programmation envoyait du pâté, et cette année encore il y a du très très lourd. Rien que la tête d'affiche fait baver : RANCID! Histoire de se mettre dans le bain, on écoute les skeuds « Indestructible » et « Hooligans » qu'on a choppé à Bruxelles et on rêve en pensant à ce qui va se passer dans les 48 prochaines heures. Au bout environ une heure, on aperçoit les tentes utilisées pour les scènes du festival, on trouve le parking (10 € pour se garer, c'est quand même relou), on décharge les affaires et on file direction le camping. Il est 1h30 et il y a bien 15 minutes de marche entre le parking et le site du fest'. Sur la route on croise les festivaliers en train de faire la fête à grands coups de canettes. On arrive devant le camping, on chapiteau bracelet rose hyper flashy et on part en quête de nos amis lillois : Vince, Clément, Mathieu, Juliette, etc. Au camping aussi on trouve une grosse ambiance : les rares créteux font la fête, ça discute ou ça fait n'importe quoi, tout ça dans la joie et la bonne humeur. On trouve finalement nos amis au fond du camping, et on discute un peu avec eux avant d'aller monter la tente. On tombe sur de bénévoles qui nous interdisent l'accès à une zone de camping et nous demande de nous installer plus loin car il reste de la place ailleurs. Sauf que ailleurs c'est la tout ce qui ont la flemme d'aller aux chiottes font leurs besoins, et on n'a pas envie de dormir dans la pisse. On pose donc les affaires dans les tentes de Clément et de Vince et on se boit une jupi tous ensemble. Juliette nous rejoint pour boire un coup, il est maintenant presque 3h. Au bout de 15 minutes, les bénévoles ouvrent la dernière zone de camping et on monte enfin la tente malgré la pluie qui commence à tomber. On pose toutes nos affaires et on se balade dans le camping où on croise aussi du beau monde : Jules de Carnage Punk Rock, Tanguy de Sick My Duck ou encore Adrien de MISS AMERICA chez qui d'ailleurs on squatte un peu avec des chips et des bières. Vers 5h du mat', je pars me coucher avec Jérem' et Gael a continué la soirée/matinée dans son coin. On n'a pas profité du concert acoustique prévu au camping car apparemment il y a tellement de monde qu'on voit que dalle... On se lève le lendemain matin comme des fleurs et on se dirige vers la supérette de Meerhout (qui doit faire son chiffre d'affaires annuel en deux jours rien qu'en vendant de la bière) pour aller acheter une palette de Carapils, comme tout bon festivalier qui se respecte, et une palette de boisson énergisante pour Jérèm' et Gaël. On dépose les breuvages au camping et on attends le début des concerts. On se dirige vers l'entrée qui me paraît être la porte du paradis sur terre, on choppe nos supers bracelets jaunes et c'est parti pour la fiesta ! Premier groupe : CHIXDIGGIT à 11 h sur la Main Stage ! Bon en vrai c'est BANQUETS à 10h45 sur le scène Ethnies, mais comme on connaît pas on va voir les CHIXDIGGIT. Leur dresscode, c'est jean et t-shirt rouge. On assiste à un très bon set pop-punk pour bien démarrer le festival : ni trop violent ni trop mou. Le chanteur présente le bassiste qui les accompagne et ce n'est personne d'autre que Kepi Ghoulie, le chanteur des GROOVIE GHOULIES. Et alors que tout semblait parfait, on assiste dès les premières minutes au dysfonctionnement de la guitare du chanteur, et voilà le premier problème technique du GROEZROCK 2012 ! Pas grave, heureusement qu'un des membre de THE COPYRIGHTS lui dépanne sa gratte, le concert repart. C'est le matin, résultat le public n'est pas très réactif. Un petit « Welcome to the daiso » viendra se caler dans le set et mine de rien, c'est déjà presque la fin de leur show, ils n'avaient que 30 minutes pour jouer. En tout cas, le fest' commence en beauté. On enchaîne sur la scène Ethnies avec les COUNTERPUNCH qui ont la pêche dès le matin ! Le son de la scène est super fort pour sa taille et le groupe balance des morceaux qui fracassent le crâne : « Seventeen » ou encore « A short from a whip ». C'est carré, la présence scénique est superbe, les refrains sont chantés en choeur par le public, on sent que les festivaliers se réveillent. Ça claque, ça envoie, bref c'est excellent ! Les slams commencent à fuser dans le public mais les pogos ne sont toujours pas là. Ça va arriver. On n'attend pas la fin de leur concert parce que les AUTHORITY ZERO ont déjà commencé sur la Main Stage ! Eux aussi sont en forme : Entre « Revolution » et « Get it right », le groupe enchaîne les morceaux et ne s'arrête que pour boire un coup. Ils donnent tout ce qu'ils ont et ne manquent pas de faire partager leur joie d'être au Groez' avec le public. D'ailleurs, du côté de la fosse, ça y est on se lâche : des pogos et des slams font acte de présence. Le groupe ne cherche pas à se mettre le public dans la poche en interagissant avec : il l'a déjà conquit. On voit encore à peine 30 minutes de set, on reste un peu sur sa faim mais bon... C'est comme ça aussi les festivals. Pour continuer, on enchaîne très vite avec THE COPYRIGHTS sur la scène Impericon.com qui remplace la scène Eastpak des éditions précédentes. Et bien... et bien... Les grandes scènes, ça ne leur va pas vraiment... Ils ont eux aussi un guest dans le groupe : Fraser des MURDERBURGERS qui les accompagne et qui relève le niveau de leur présence scénique. On sent que le groupe est fait pour les petites salles, ou du moins qu'ils n'ont pas assez d'expérience pour les grandes scènes. Le groupe n'est vraiment pas à l'aise sur une grande scène. Même si leurs tubes se font entendre, ils ont tout de même très peu d'impact. On est surpris de voir à quel point « Crutches » peut être mou... Il manque de l'interaction avec le public. Brad rappelle avoir joué avec DEAR LANDLORD l'an dernier sur la Ethnies et on sent de la nostalgie dans le public, comme si on se remémorait une époque lointaine où les groupes de punk rock bougeaient sur scène... Bilan de leur set : une grosse déception pour le public, tant pour ceux qui les avaient déjà vu que pour ceux qui les découvraient.on a une petite pause avant de voir le prochain concert sur la scène acoustique donc j'en profite pour aller voir le merch' du festival (ou je perd Gaël, mais bon on s'est retrouvé et reperdu pendant à peu près tout le fest', de même pour Jérém'). Le temps de faire le tour de disquaires jamais trop tard pour voir les BOUNCING SOULS sur la scène Fender Acoustic. La tente est bondée et j'arrive à peine à me faufiler dans la foule. J'assiste donc à à peine trois chansons au fond de la tente avant de partir. Tant pis, je les verrai ce soir en électrique. J'en profite donc pour retourner faire des achats et tout déposé à la tente et les déposer à la voiture. J'ai enfin une pause, ça fait quand même plus de 4h que je suis resté debout et j'en profite pour manger un peu. Je reprends les concerts avec à 15h avec BELVEDERE sur la Main Stage. Ils ont joué sur Paris la veille et à ce que j'entends ce n'est pas ça qui les a fatigués. La batterie assure, la guitare encore plus avec le soliste qui effectue les solos avec une facilité déconcertante, bref on a l'impression que le groupe ne s'est jamais séparé. C'est très carré. On a à peine le droit à 40 minutes de set qui paraissent vraiment trop courtes et on envie ceux qui ont été les voir la veille et qui ont pu assister à une trentaine de chansons de leur part.Ça ne nous empêche pas d'écouter leurs meilleurs morceaux : « Slaves to the pavement » ou encore « Two minutes for looking so good ». Les enchaînements sont très travaillés et en foutent plein les yeux. Je sens bien que le public attendait ce concert avec impatience : il est plus déchaîné que jamais. Tout le monde chante en choeur et les slams et les pogos ne s'arrêtent pas. Je ne pouvais espérer un meilleur concert de la part de BELVEDERE ! Après un long set et les cris du public demandant un rappel, je me dirige vers la scène Ethnies pour voir OFF WITH THEIR HEADS, et je remarque au passage l'immense queue pour obtenir des tickets bouffe et des tickets boissons. Pour ce qui est du groupe, je les avais déjà vu sur Paris il y a a peu près deux ans aux Combustibles, et à l'époque je ne connaissais pas toutes leurs chansons. La tente se remplit rapidement, et le groupe balance la sauce ! Les morceaux sont joués à la perfection et l'ambiance régnant dans le public sublime la présence scénique du groupe ! La scène est parfaite pour le groupe : proche du public et le groupe joue avec. Dans leur setlist, que des tubes ! De « Drive » à « Silver and gold », le public fait des slams, des pogos et même un circle pit ! Lorsque arrive enfin le gros gros tube : « Clear the air » où dès les premières notes, le public chante en choeur « I wanted to listen, I wanted to share, some important details that you're unaware » et quand la chanson part, toute la fosse est en folie et gueule d'une même voix « I'm falling apart ! ». Brr, ça me donne des frissons d'entendre cette chanson ! Tout est nickel, parfait, sublime, un des meilleurs concerts du festival, et ce n'est pas peu dire ! Encore une fois, on aurait aimer que ça dure encore et encore. Le groupe se barre et je file direction la Main Stage, ou les REEL BIG FISH finissent leur show. Vu la fin, le set semble être le même que celui qu'ils avaient fait sur Paris à la Boule Noire, avec les mêmes transitions et les mêmes vannes. En même temps, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Une fois fini, j'attends avec impatience le groupe suivant : BOUNCING SOULS ! Rah, décidément je suis amoureux de ce festival ! Je m'avance vers la scène, histoire de bien profiter de l’ambiance dans la fosse. Et bim ! Le groupe débarque sur scène et les membres ne prennent même pas le temps de dire bonjour, il attaquent direct avec « Sing Along Forever ». J'avais entendu parler de BOUNCING SOULS sur des petites scènes mais à ce que je vois, la grande scène leur va bien aussi ! Le chanteur est étrangement calme, avec une petite chemise et une cravate assortie. On a l'impression qu'il n'est pas dans son élément naturel. Mais putain qu'est-ce qu'il assure au chant! Tous les choeurs de tous les morceaux sont repris par le public et tout le monde lève son majeur en l'air pour « East coast ! Fuck you ! », les premiers rangs sont infernaux : on est secoué dans tous les sens, on se retrouve tantôt à droite de la scène, tantôt à gauche. Le groupe garde un gros sourire tout le long de leur set, ils sont vraiment heureux de jouer une nouvelle fois ici. On a eu le droit à deux nouvelles chansons : « Batized » et « Static » et aussi à un morceau choisi par un type dans le public ! Vraiment cool de leur part ! Et alors que le concert s'annonce épique, on entend les premières notes de « True believers » et le public se lâche complètement ! Le refrain est chanté par tous et je suis émerveillé en chantant « We are the true believers ». Je tiens plus, il faut que je slame ! Le groupe fini enfin son concert avec « Here we go » puis s'en va. Encore une fois, un des meilleurs concerts du GROEZROCK 2012 ! Je les verrais encore mardi sur Paris et samedi au festival ZIKENSTOCK. J'ai hâte ! Je retrouve Jérém' qui me dit d'aller voir THE GHOST INSIDE, un groupe de hardcore que je ne connais pas. J'arrive sur la scène Impericon.com et le groupe débarque, joue trois premières notes et environ les trois quarts du public gueule en choeur ! Je n'ai probablement jamais entendu de choeurs de la part du public aussi forts de toute ma vie! Même si leur set est impressionnant, je me barre au bout de trois chansons : premièrement parce que j'ai du mal à digérer ça après BOUNCING SOULS, deuxièmement parce que je suis pas trop hardcore, et troisièmement parce que mine de rien j'en ai plein le dos et plein les pattes d'être rester debout aussi longtemps. Je retourne donc un peu au camping histoire de me reposer avant de retourner à la Main Stage à 18h25 pour voir DE HEIDEROOSJES, groupe qui m'est méconnu. Les néerlandais font des morceaux en anglais comme « I'm Not Deaf, I'm Just Ignoring You », en néerlandais, en allemand et même en limbourgeois (merci wikipédia...) ce qui est parfois assez bizarre à l'écoute. Ça n'empêche rien au fait que leur set soit explosif ! Les gars du groupe sont très communicatifs, marrants et la musique est très bonne ! Ça pète vachement plus en live que sur CD, d'ailleurs on peut lire dans le livret du festival une citation d'un membre du groupe : « On enregistre des albums parce qu'on veut jouer en live. On n'aime pas les studios, on préfère jouer devant les foules ». On a eu le droit à une reprise des RAMONES « I wanna be sedated », pendant laquelle le chanteur saute dans tous les sens et le guitariste parcours la scène de long en large. Pendant tout le concert, les membres du groupes sont un peu foufous. Ils finissent en beauté avec leur tube « United Scum » avant de se retirer après environ 50 minutes de set. Il y a maintenant un choix à faire : VERSE sur la scène Ethnies, ou YELLOWCARD sur la Main Stage. Je crois que je vais faire les deux. Je commence d'abord avec YELLOWCARD. La sono balance une intro assez emphatique pendant que le chanteur fait des cornes sur sa tête avec ses mains.... Ok, je sens que je vais pas tarder à me barrer moi...Le groupe balance « For you and your denial ». Heureusement que le violoniste et le batteur sont là pour relever le niveau ! Le violon donne fait ressortir le groupe de l'ordinaire et le batteur aux dreadlocks tape comme un fou ! C'est simple j'arrive pas à décrocher mes yeux de lui, les autres font tâches à côté. Ses coups sont précis et forts, très forts, c'est à se demander si il ne va pas péter une baguette ou une peau de batterie pendant le concert. On à l'impression de voir le descendant de Travis Barker ! Par contre Au vu du public et en tendant le chanteur, je me casse au bout de 20 minutes. YELLOWCARD, j'écoutais ça quand j'avais 13 ans... Mes goûts ont évoluer depuis. Je file voir la fin du set de VERSE et rien qu'en arrivant dans le chapiteau, je regrette déjà d'avoir loupé le début. Il y a une des plus grosse ambiance du festival dans le public ! Je n'ai jamais autant vu de slams par minute dans toute ma vie ! À chaque seconde, il y a au moins cinq personnes qui montent sur scène et qui se jettent dans le public ! Et le groupe reste balance du lourd ! Avec « The story of a free man » on assiste à un pogo monstre, une avalanche de slams et des choeurs de plus en plus forts ! Ça retourne les tripes, je reste scotché sur place ! Certains diront que c'est le meilleur concert du festival, mais n'étant pas trop hardcore, je réserve ce titre à un autre groupe. Désolé les coreux, mais je n'ai vu que 20 minutes de set, je peux pas juger tout en concert avec seulement 20 minutes... Et maintenant, c'est le moment de faire une pause. Enfin ! J'en ai plein les jambes, plein le dos, et je me demande comment je vais faire pour tenir jusqu'à au moins 1h20 ! Le prochain groupe à voir est sur la Main Stage, et c'est FACE TO FACE. Je m'installe tranquillement avec Jérém', Vince et Maxence qu'on a croisé dans la journée à côté de la scène principale et on se pose au merch' des groupes. On discute tranquillement, et FACE TO FACE commence à jouer. Je décide de me reposer un peu plutôt que de voir leur concert en entier, parce qu'à la vue de mon état, je ne tiendrais pas longtemps si je les vois. Je matte donc 4 ou 5 chansons avec Vince, leur set à l'air plutôt bon, voire très bon, et les gars du groupe sont furieux sur scène. Il y a une excellente présence scénique de leur part, mais je suis trop naze, on part au camping pour me reposer avant le prochain concert. On se boit une jupi, on se raconte chacun sa journée, et on repars pour voir LAGWAGON à 22h30. J'ai découvert ce groupe grâce à un jeu vidéo auquel je jouais quand j'avais dix ans : Tony Hawk Pro Skater 2 (Nostalgie, quand tu nous tiens...) et le morceau qui apparaissait dans le jeu, c'était « May 16th ». Inutile de dire que c'est un des morceaux que j'attends le plus ! Je retrouve Gaël et Mathieu dans la fosse et Vince s'éloigne vers les premiers rangs. Le groupe arrive sur scène et attaque un set très rentre dedans en commençant avec « Violins » et là, le chanteur Joey est complètement fou : parcourant la scène, sautant dans tous les sens et même faisant de la corde à sauter avec le fil de son micro. Je reste toujours impressionné par la taille d'un des guitariste qui fait deux têtes de plus que tout le monde. Le bassiste est au top de sa forme il monte parfois sur la batterie pour faire des grands sauts et manque même une fois de se casser la gueule sur le plancher. Sur « Alien 8 », Joey fait une petite intro guitare avant qu'un technicien ne la lui prenne pour qu'il puisse se consacrer au chant. Les tubes passent les uns après les autres : « Sleep », « Mr Coffee », « Brown Eyed Girl » et bien évidement, celle que j'attends depuis une dizaine d'années : « May 16th » ! Ou tout le public reprend le refrain et part en sucette ! Une petite dernière chanson, et c'est fini. Très bonne prestation de LAGWAGON qui devient pour moi un excellent groupe à voir en concert ! Mais maintenant... il y a trente minutes d'attente... trente minutes qui paraissent interminables... parce que le groupe qui suit, c'est RANCID ! La tête d'affiche du festival, le groupe qu'on attend depuis qu'il a été annoncé pour cette édition ! On s'avance vers la scène pour atteindre les premiers rangs tout en étant suffisamment loin des pogos pour ne pas se faire trop bousculer dans tous les sens et on attend... encore... c'est long ! On a le temps d'admirer le superbe drapeau pour les vingts ans du groupe. On a aussi deux types à côté de nous qui sont complètement torchés et qui ne se souviendront probablement pas du concert le lendemain, c'est con pour eux... Et là enfin ! Enfin, les lumières s'éteignent et on aperçoit Tim Armstrong qui démarre le concert avec « Radio » histoire de foutre un maximum de bordel dès le premier morceau ! On voit Matt Freeman, Lars Frederiksen et le batteur qui vient de je ne sais plus quel groupe qui s'ajoute à lui ! Et c'est parti, ils envoient la sauce ! L'ambiance dans le public est démente ! Tout le monde puise dans ses dernières forces de la journée pour profiter au max du concert. Tout le monde chante ! Et les RANCID enchaînent avec quoi ? « Roots radical » putain ! On se prend tous une grosse claque dans la gueule ! Et là, on se demande tous comment ils vont réussir à continuer si ils balancent les meilleurs morceaux au début. Et bien c'est simple : en ne jouant que les meilleurs morceaux, encore et encore ! Aucun n'a été épargné : « Out of control », « East Bay Night », « Olympia WA », on a eu le droit a des morceaux venant de tous les albums, jusqu'aux « B-sides & C-sides » avec « I wanna riot » ! Tim oublie de chanter parfois et Lars rattrape le coup en prenant le micro à sa place. On sent d'ailleurs une tension entre les deux vu qu'au moment de présenter le groupe, Tim présente le bassiste, le batteur et se présente lui-même, quant à Lars, pas un mot sur lui. Mais bon, le concert assure, et on profite! Parfois Tim préfère se poser sur un retour et jouer tranquillement plutôt que de squatter le devant de la scène debout. Même si il chante juste, il oublie les paroles et parfois de jouer à la gratte. Heureusement que Lars est là pour le rattraper ! Tim reste quand même assez déjanté sur scène, tellement qu'on entend un bruit lourd pendant une chanson : c'est son micro qui tombe parce qu'il a donné un grand coup dedans sans faire exprès. Bref, beaucoup de petites fautes pendant le concert, mais on aime tellement la musique qu'on s'en contre-fout ! Les morceaux continuent encore : « Time Bomb » pour danser, « Fall back down » pour gueuler, et « Maxwell Murder » pour être impressionné encore et toujours par le grand Matt Freeman qui cette fois se contente juste d’exécuter son solo tel qu'il est sur l'album, sans en rajouter, ce qui veut dire « J'ai fait mes preuves ». J'aurais quand même bien aimé voir un gros solo de Matt, même si j'ai eu droit à celui de contrebasse l'an dernier quand il était passé avec DEVIL'S BRIGADE. On arrive à la fin du set, merde, c'est passé super vite, et pourtant ils ont bien joué plus d'une heure ! Les RANCID jouent donc « Last one to die » et « Nihilism » et repartent. Ils ne peuvent pas s'en aller comme ça ! On attend tous un rappel ! Et ça arrive : on a le droit à « Tenderloin » (Oh joie!) et à « Ruby Soho » (OH JOIE !) Et ça y est, c'est fini. Putain la claque ! Le public a beau en redemander, le groupe ne remonte pas sur scène pour autant. Tout le monde se casse de la Main Stage avec des crampes dans tout le corps. Il y a tellement de monde qu'on met bien un bon quart d'heure avant d'atteindre le camping. On arrive tous autour des tentes, on se raconte la journée, on se remet de nos émotions (difficile avec ce final !) et les plus fatigués partent se coucher vers 2h' du matin. Pour ma part, je vais parcourir le camping avec Vince jusqu'à 5h du mat' pour voir si des connaissance sont encore debout. On croise des français, (dont un qui passe du DIEGO PALLAVAS sur sa chaîne, plutôt sympa !) et Loul et Vayes de BLACK SHEEP qui sont vraiment atteints. On passe au moins deux bonnes heures avec eux, en train de les regarder se casser la gueule par terre et faire les cons (ils ont même bousiller la chaîne hi-fi du type qui nous accompagnait) et je retourne me coucher, le sourire aux lèvres, parce merde : j'ai vu RANCID! **DxW Jr**

GROEZROCK FESTIVAL, MEERHOUT, BE – 29/04/2012
Samedi matin, deuxième et dernier jour de festival, déjà... et je me réveille à la bourre puisqu'il est déjà 11h40 et que RED CITY RADIO c'est dans 5 minutes... Et merde, j'aurais pas dû faire la bringue hier soir... Ou plutôt ce matin... Je sors de mon sac de couchage et m'habille pour aller me soulager aux toilettes et je suis d'attaque pour la journée. Je sens encore mes jambes qui me font mal et mon dos qui souffre. Il va falloir faire avec. Je dis bonjour à tout le monde et j'attends Vince pour aller voir MAKE DO AND MEND. Il les avait fait jouer au Shaka Laka quelques jours plus tôt et à ce qu'il paraît c'était pas génial. Vu que c'est un groupe que j'aime beaucoup je décide tout de même de partir voir ce que ça donne. On arrive sur le site du fest un peu après midi et le groupe à déjà commencé, résultat j'entends de loin « Transparent Seas » et je débarque sous le chapiteau Impericon. Le son est horrible ! On ne reconnaît même pas certaines chansons ! On assiste, au même titre que THE COPYRIGHTS la veille, à un groupe qui est sur une scène où il n'est pas à l'aise. On entends pas assez la gratte, et pour ce que l'on entend c'est pas plus mal, le chanteur a une voix plutôt instable. On sent que le groupe est au courant que le concert est d'assez mauvaise qualité mais ils ont de la conviction et tentent de donner le meilleur d'eux même. Même si les grands morceaux sont là (« Oak Square » ou « Unknowly Strong ») la présence scénique et le son n'y est pas vraiment. Dommage, c'est pourtant un bon groupe sur CD. J'ai une heure à poiroter vu que le seul groupe qui joue maintenant que je connaisse c'est ZEBRAHEAD, mais j'ai pas vraiment envie de les voir... Retour au merch' pour faire le tour des vinyles. Le temps de regarder un peu tout ce qu'il y a, c'est déjà l'heure d'ANTI-FLAG sur la Fender Acoustic ! Depuis le temps que je veux les voir ceux-là ! C'est aussi l'occasion pour moi de voir un concert complet en acoustique, vu que cette année c'est la grosse nouveauté du Groez'. Sur scène il n'y a que Justin et Chris, le reste du groupe jouera sur l'Impericon tout à l'heure. Ils commencent par dire qu'ils n'ont pas assez répété pour le concert, qu'ils n'auraient pas dû accepter de jouer en acoustique, histoire d'avoir une excuse si il y a des fausses notes. Et ça commence fort avec « One trillion dollars ». Certaines mauvaises langues m'ont dit de ne pas voir le groupe en acoustique parce qu'ils chantent faux, elles ont eu tord : c'est très bien chanté, du moins, les très rares fois où ça ne l'ai pas, on ne le remarque pas car le public chante toutes les chansons. On a eu droit à une chanson du dernier album, « 1915 », et aux gros classiques tels que « This is the End » et « 911 for Peace ». Les comparse sont très communicatifs sur scène : ils parlent du fest (à quel point c'est génial de trouver une communauté pareille) et de choses diverses, comme par exemple du 61 C Café de Pittsburgh où en fait tout le monde croit que le café est à 61 cents mais qu'en fait le café s'appelle comme ça parce que l'ancienne ligne de bus qui passait devant était la ligne 61 C (Oui... on s'en fout complètement, mais ça justifie le titre de la chanson « 61 C »). Les morceaux sont joués à la perfection, on n'oublie pas de tous chanter en choeur « Turncoat » et aussi la reprise de « Shoul I Stay or Should I Go » des CLASH ! Putain ce concert était cool ! J'ai hâte de les voir en électrique tout à l'heure. Je pars faire mes achats au merch' puis je passe devant la fin de THE OLD FIRM CASUALS avec « Casual » et leur refrain « Let's Go ! Let's Go ! Casual ! » et pars déposer mes affaires à la tente. Je croise Tanguy de Sick My Duck qui est coincé au camping, faute de billet et me conseille d'aller voir COBRA SKULLS. Je suis ses conseils et arrive vers 15h à la scène Ethnies, il leur reste encore 30 minutes de set. Apparemment c'est la dernière trouvaille de Fat Wreck Chords. Ils font des chansons en anglais et d'autres en espagnol, ça passe par le ska de temps en temps. Ça sonne vraiment bien c'est un groupe à suivre ! Les morceaux ontbeaucoup de pêche et sont très bien interprétés sur scène. Et le concert se fini finalement vers 15h15... Alors qu'ils devaient jouer jusqu'à 30... Bah merde alors, il se passe quoi ? En tout cas c'était une très bonne découverte ! Ça me laisse le temps d'aller sur la Main Stage pour voir HOT WATER MUSIC ! Les membres du groupe s'installent pendant leur intro qui a le son d'une vieille émission de radio et boum ! Ça prend dans les tripes directement avec « Remedy ». Le public n'est pas très au rendez-vous mais on peut très bien l'entendre chanter sur « Rooftops » ou encore sur les chansons de leur prochain album dont certaines chansons peuvent être écoutées sur internet, comme « State of grace ». Le chanteur, CHUCK RAGAN, a vraiment une voix qui déglingue ! J'ai bien hâte de le voir tout à l'heure sur la scène acoustique. On me dit que d'habitude le chant était partagé par Chuck et Chris. Apparemment Chuck s'est consacré au chant et Chris aux choeurs. Le mélange est très bon ! Le bassiste se ballade sur scène, allant voir une fois Chris, une fois Chuck, et une autre fois le batteur. Le set se fini avec « Turnstile » où le chanteur de RED CITY RADIO s'invite au chant. Comme ça, j'aurais au moins vu un quart du groupe, ne serait-ce que le temps d'une chanson. Mais il y a un truc qui ne va pas... Ils n'ont pas jouer « A flight and a crash » ! Merde ! Pourquoi ils l'ont pas joué ? Rah, c'est frustrant ! Je quitte la main stage pour retrouver les potes et Loul et Vayes ont déjà l'air nettement moins bourrés. On se boit une bière, on se repose (mal au dos, tout ça, vous connaissez la chanson...) Et on attend le prochain concert. Je décide d'aller voir le début d' ALKALINE TRIO et ça commence mal : ils ont une sorte de tête de mort entourée d'un coeur en guise de drapeau... Erk... J'écoute une chanson, puis deux, puis je retourne avec mes potes. Je trouve ça mou, beaucoup trop pop, pas assez punk... C'est pas ma dope... J'attends donc tranquillement le prochain concert, au soleil, avec une bière à la main. On se prépare à effectuer un marathon de concert, c'est la dernière pause avant longtemps. 17H30, c'est l'heure, on part voir THE BRONX à l'Impericon. On assiste une nouvelle fois a une de ces introduction étrange et indéfinissable, assez psychédélique pendant que le groupe s'installe et balance le premier accord. Le chanteur lance un « Bonsoir Groezrock ! », présente le groupe, et part sur le premier morceau. Le devant de la foule a les mains en l'air et chante les refrains. Par contre, on a toujours ce problème sonore sur scène, qu'est-ce qu'ils attendent pour changer d'ingé son ? C'est pas parce que les groupes jouent d'habitude dans des petites salles qu'il faut avoir un son crade comme ils en ont l'habitude ! Le groupe a tout de même une très bonne présence sur scène : il y a un bon contact avec le public, le groupe est dynamique, c'est carré, bref, tout est nickel sauf le son... Au bout d'une vingtaine de minute on repasse sur la Main Stage où décidément on aura passer la plus grande partie du fest' et c'est parti pour GOOD RIDDANCE ! Un grand nombre de personne les attendait vu qu'ils viennent de se reformer, et en cette occasion, le quatuor nous offre un set remplit de chansons : on démarre avec « Weight of the world » et on chante les meilleurs morceaux, comme « Heresy, hypocrisy, and revenge » ! Les membre du groupe n'ont pas perdu en dynamisme sur scène malgré leurs années : ça balance des gros riffs de gratte qui t'en mettent plein la tronche, le batteur tape comme un dingue, encore un qui n'a pas peur de péter sa batterie, et le bassiste joue avec sa basse à la verticale, devant la fosse, histoire d'en mettre plein les yeux. Le public pogote dans tous les sens, scande les refrains de « Mother superior » et « Yesterday's headlines ». Le bassiste reçoit une perruque orange qu'il fout directement sur sa tête et la garde pendant 2 ou 3 chansons, il ne s’agirait pas qu'on soit trop sérieux dans l'assemblée tout de même ! Pour dire à quel point le public était en folie, on a eu le droit à un circle pit avec, à ce qu'il paraît, un mec à poil ! Y'a pas a tortiller du cul, GOOD RIDDANCE, c'est pas mort et ça n'est pas près de l'être. On a encore envie de se tenir la joue en sortant du chapiteau à cause de la puissance de la claque qu'on s'est prit ! Surtout que le groupe qui suit, c'est encore du lourd puisqu'il s'agit de ANTI-FLAG ! Mais là encore une question se pose : qu'est-ce qu'ils foutent sur la scène Impericon ? Y'a quand même des trucs à revoir dans l’organisation de cette année : on a ANTI-FLAG sur l'Impericon et SIMPLE PLAN sur la Main Stage... Et surtout, pourquoi SIMPLE PLAN ? Ils n'ont absolument rien à faire là ! Je me dirige donc vers l'Impericon pour voir les américains que j'ai vu tout à l'heure et on entend une chanson d'introduction qui sonne assez vieille, genre vieux vinyle qui aurait pris la poussière et qui chante « Which side are you on ? » (après quelques recherches internet, c'est une chanson écrite par FLORENCE REECE en 1931 et reprise par différents artistes, donc ALMANAC SINGERS en 1941, et c'est cette version qui passe en intro). Le drapeau en fond est à l'effigie du dernier album « The general strike ». Les quatre membres du groupe débarquent, prennent leurs instruments et balance la sauce avec « The Press Corpse » et le public chante déjà en choeur le refrain : « We don't want to talk about it ! ». Le bassiste devient fou et saute tout le temps, le batteur ne peut pas s'empêcher de tirer la langue et le chanteur tourne sur lui-même, il n'y a que le guitariste, Chris, qui reste tranquille. Ah bah non en fait : Il laisse tmber sa gratte sur la scène et part faire un tour dans le public pendant « Broken bones » ! Ça commence fort ! On entend leurs plus gros tubes : « Fuck The Police » et « This is the end » qu'ils ont déjà joué tout à l'heure, mais rien à battre, ça claque ! D'ailleurs, je ne suis pas non mécontent d'entendre une nouvelle fois « Turncoat » qui reste une putain de chanson ! Le son est beaucoup moins crade que tout à l'heure, ou alors je reste subjugué par la présence scénique des ANTI-FLAG. L'un ou l'autre. Ils n'oublient toujours pas de faire des petits speechs entre les morceaux, de faire passer leur message, ça sert aussi à ça un groupe. Pendant « Death of a nation », Chris essaye de faire partir le plus gros circle pit de l'histoire du festival. Je ne pense pas qu'il ait réussi mais le cercle était quand même grand ! Encore un énorme morceau : « Die for the government » ou tout le monde gueule « You've gotta die, gotta die, gotta die for your government ? Die for your country ? That's shit ! », le message est clair ! Un festival de claque dans la gueule ce concert ! Une chanson : une baffe ! Le set se fini en beauté avec un magnifique lancé de basse de la part de Chris dont l'instrument décollera de 5 bon mètres de la scène avant de s'écraser sur la batterie. Mais ce n'est pas fini ! Le rappel arrive ! La batterie de Pat se fait démonter et remonter, devinez où ? Dans la fosse ! En plein coeur de la fosse ! Et c'est avec l'image de Pat jouant « Power to the peaceful » que se termine le concert. Si ça c'est pas de la présence scénique ! Le seul bémol du concert, c'est que j'attendais au moins 2 chansons de plus de leur part, faisant partie du dernier album, comme « This is the new sound ». Tant pis, c'est déjà excellent comme ça ! Encore un des meilleurs concert du festival ! Mais je ne m'attarde pas, sinon je vais rater TOMMY GABEL ! Et la tente est déjà bondée. Enfin, en apparence: j'arrive quand même à me faufiler dans la foule et à retrouver Alex et Seb' des LORDS OF THE PINT. Je regarde le type sur scène, je ne le reconnais qu'au bout de dix secondes, c'est qu'il s'est fait poussé les cheveux le bougre ! J'arrive juste à temps pour « How low ». Et dès les premières notes, encore une claque dans ma face, c'est beau ! Bordel c'est beau ! Avec le lustre qui vient orner la scène, la voix de Tom, la guitare acoustique et tout le monde qui reprend en choeur les chansons c'est putain de beau ! On presque envie de chialer devant la beauté du concert ! Le set est surtout basé sur des morceaux de AGAINST ME !. Tom a bien compris que la majorité est là pour ça. On a surtout eu droit aux anciens morceaux : « Reinventing Axl Rose », « Pints of Guinness make you strong » ou encore la magnifique « Sink Florida sink » où tout le monde scande les paroles et les choeurs. On voit s'afficher un énorme sourire sur le visage de Tom, ce mec a une joie communicative, c'est fou ! On a pas envie que le morceau s'arrête, alors même lorsque qu'il se fini, on continue de chanter. On a aussi le droit aux chansons de son EP comme « Harsh realm » ou le public est tout de même plus réticent mais chante quand même. On a aussi pu écouter une nouvelle chanson qui a été écrite pour un de ses amis décédé l'an dernier, triste. Par contre la chanson ne l'est pas vraiment : les paroles commencent en disant « Je ne te verrais pas demain parce que tu es mort ». On s'est tous fait avoir. Très belle chanson cela dit, si on met de côté les paroles. Et la arrive la fin, non ce n'est pas possible, ça doit continuer ! Après « Baby I'm an anarchist » ou tout le public chante encore et toujours les paroles, Tom se barre de la scène, mais on en redemande ! On en veut encore ! Et là, c'est l'instant magique où on le voit revenir sur scène... accompagné de CHUCK RAGAN et de ses zikos pour nous interpréter « Greenback dollar », chanson disponible uniquement sur youtube. Mais quelle chanson ! On gueule tous, on montre qu'on en a dans les cordes vocales nous aussi, et on leur montre qu'on les adore. Le set se fini, et un seul mot me vient à l'esprit : « Whaouh ! ». TOMMY GABEL ça vaut tous les concerts acoustiques du monde ! Je crache aps mal sur les organisateur et les ingé son, mais il faut dire que dans l'ensemble, ils ont fait un excellent travail ! Et la scène acoustique du Groez', c'est de loin la meilleure idée qu'ils aient eu cette année ! Il faudrait en prévoir une plus grande l'an prochain. Mine de rien, j'ai soif, très soif, et je pars vite me chercher une bière et reviens d'autant plus vite pour ne pas louper CHUCK RAGAN ! Je passe devant la tente de TERROR et j'entendrais plus tard par Get qu’apparemment le chanteur du groupe a dit (et là je traduis la phrase d'internet, une nouvelle fois) : « Un grand nombre de groupes viennent jouer, ils font leurs trucs, ils vous disent à quel point ils font attention à ce qui les entoure, ils écrivent leurs chansons, et une paire d'années plus tard, ils disparaissent. Ils disparaissent, ils ne vont plus aux concerts, ils ne supportent pas les nouveaux groupes, ils n'achètent pas de démos, Ils n'en n'ont rien à foutre de vous ou de moi. Mais pour certaines raisons, on leur donne une somme mirobolante pour revenir et jouer pour nous, une coquille vide comparé a ce qu'ils étaient autrefois. Et oui, je suis en train de parler de REFUSED. Si vous voulez supporter REFUSED, c'est votre choix, mais je ne supporte pas cette merde. ». Personnellement, je ne suis pas fan de REFUSED, mais ça fait réfléchir. Apparemment, TERROR aurait laissé la fin de leur set au groupe qui était en tournée avec eux, sympa de leur part. Pendant ce temps, je suis allé voir CHUCK RAGAN. J'arrive donc avec ma bière et me repose par terre pendant une vingtaine de minutes. Ça fait 4 heures que j’enchaîne les concerts sans m'arrêter, j'en ai plein le dos et plein les jambe, encore. Je retrouve Gaël et Juliette qui m'ont rejoint et c'est parti, Chuck arrive sur scène. Il est 21h est le leader de HOT WATER MUSIC est resté en forme malgré sa journée. Attention, c'est parti pour un grand concert ! Il salue tout le monde et entame son set avec « Nothing left to prove » (référence à Matt Freeman pour hier soir?), et qui c'est qui s'invite sur scène pour chanter les choeurs ? TOMMY GABEL bien sûr, accompagné de DAVE HAUSE qui jouait juste avant Tom sur la même scène. La vache, si ils pouvaient monter un groupe tous les trois, qu'est-ce que ça enverrait ! On retrouve aussi les zikos de Chuck : un type à la contrebasse, et un autre, très barbu, au violon. On chante encore les chansons de Chuck, notamment sur le refrain de »California Burritos » où l'ambiance devient carrément électrique (pas banal pour un concert acoustique, hé!). Et on a le droit aussi a une chanson où DAVE HAUSE chante en tant que featuring sur « For broken ears », et une autre, « Meet you in the middle » ou cette fois, c'est le maître (oui, le maître) TOMMY GABEL qui chante. On est vraiment au paradis sur cette scène, on atteint des sommets, C'est l'euphorie générale ! Les morceaux sont interprétés à la perfection, Chuck varie entre sa gratte et son harmonica, ce qui donne un petit côté BRUCE SPRINGSTEEN au set. C'est carré, c'est beau, c'est ça la scène acoustique du Groez'. Il n'y a pas de mot pour le décrire, il faut le vivre pour savoir ce que c'est. On aimerait profiter de chaque minute, mais chaque minute semble durer une seconde ! CHUCK RAGAN continue avec ses meilleurs morceaux : « Rotterdam » et « For goodness sake ». Il fini son set sous les applaudissements du public qui en redemande, normal quoi ! Il revient pour un morceau puis repart, puis on entends de nouveau le public le réclamer, et là... On observera une fois de plus la magie de la scène acoustique du festival : CHUCK RAGAN dit « Ok pour une dernière chanson à une condition... Il faut que notre pote TIM VANTOL vienne chanter avec nous sur scène ! ». Non ! Sans déconner ? Merde, le grand, le fabuleux, le monstrueux CHUCK RAGAN demande à Tim de monter sur scène pour chanter avec lui ? Mais c'est la méga classe ! On retrouve ainsi Tim, venant du public, sur scène, saluant les trois zikos et prenant un micro pour chanter « Do you pray ». On aura vraiment eu la totale ce soir ! Mine de rien, c'est fini, le public demande un troisième rappel, mais nous on repart direction la grande scène, histoire de retrouver du monde. On entend tout de même de loin Chuck faire un dernier morceau a cappella , pour finir comme ça a commencé : en beauté. C'est l'heure de REFUSED. On a maté le concert de loin, apparemment ils ont la pêche les papys, mais c'est pas trop notre truc, donc on en profite plutôt pour se poser tranquillement, manger un morceau. On est carrément naze et finir sur CHUCK RAGAN ça nous plaît plus que de finir sur REFUSED. On discute plus qu'autre chose, on regarde « a peu près » trente minutes de set et on part au camping. Tant mieux, comme ça on aura pas à suivre un mouvement de foule qui avance à la vitesse d'un mètre par minute. Jérém' et Gaël ont préféré partir le plus tôt possible, on se pose donc un peu puis on remballe la tente avant de dire au revoir à tout le petit monde qui reste. On file direction la voiture, puis direction Lille. C'est triste, le GROEZROCK 2012 est fini, mais en même temps on aurait pas tenu un jour de plus, c'est qu'il est physique ce festival ! On repart avec des souvenirs plein la tête. Encore une fois, cette année le Groezrock a caressé le sublime. **DxWJr**

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