mercredi 29 août 2012

FIGHTS & FIRES [UK] - WANK FOR PEACE @ EL BAR, MOUSCRON, BE - 29/08/2012
Mouscron, la dernière fois que j'y suis allé pour un concert, c'était pour voir WANK FOR PEACE en avril dernier. Ce soir changement de lieu, c'est au "El Bar" que ça se déroule, le bar se trouve dans l'enceinte de la Radio Qui Chifel, RQC pour les intimes. Au programme, le groupe WANK FOR PEACE qui vient d'Angers et qui accompagne FIGHTS & FIRES, des anglais, je les avais déjà vu à La Chimère l'été dernier. Donc pas de surprise, je sais dans quoi je fous les pieds. Les angevains commencent tôt devant la petite trentaine de gars motivés... Comme d'hab, ça saute, ça re-saute, ça hurle, ça fait des breaks, une énergie qui te remet un petit coup de boost, cool. Set bien cool, on oubliera les rares galères à la basse, ce soir c'est Hugo de NINA'SCHOOL qui remplace David qui a préféré partir en vacances... c'est son choix (on me souffle à l'oreille qu'en fait le bougre travaillait...), bah il aura surtout raté les prix belges sur les bières et la grosse claque que FIGHTS & FIRES vient de nous foutre. Set parfait, "Sean Finnerty" à la guitare, "Earl" à la basse (faut voir les moustaches pour le croire...), il était malade l'an dernier, ce qui explique que je m'en souvienne pas. Le chanteur peut dire merci à "Weight Watchers" car il a fondu le salaud... il bouge toujours autant. Aux fûts, un bûcheron, pas facile pour lui quand on arrête pas de demander de baisser les amplis. Ça chante dans le public, ça joue de la guitare à travers la salle. "Earl" est un poil plus discret. Le concert est bien cool, du très bon punk-hardcore, cool aussi d'avoir évité de jouer la balade gnan gnan qui est sur votre skeud. Bref bonne soirée dans un lieu trop peu utilisé à mon goût.**DeWarlaing**

mercredi 8 août 2012

BLACK SHEEP [BE] - FLAGSHIP @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR - 08/08/2012
Release party du dernier album des BLACK SHEEP mon gars! Palabrer des origines arabo-portugaises d’un inconnu à moitié ivre qui ponctuait de nique-sa-mère son amour de la langue française : cinq minutes de temps. Sachant que le bar était à quarante-cinq secondes de ma position, qu’il était 18h40, qu’une éventuelle cigarette allait m’occuper cinq à six minutes, arriverai-je à ce même bar pour 19h? Souci d’une ponctualité pour rien puisque de toute manière, il n’y avait encore personne. Trois cigarettes plus tard, les BLACK SHEEP débarquent et douze virgule cinq centilitres de Chimay après, les FLAGSHIP arrivent à grands coups de bises. S’ensuit une dissertation en trois parties sur l’origine de la Cara Pils, des blagues sur ta mère, nos lectures estivales sur un transat au soleil les doigts de pieds en éventail un verre de Passoa dans la main et Kévin installe son matos en buvant sa bière dehors accoudé à une table. Les FLAGSHIP entament la soirée avec leur set habituel qui envoie du pâté. Rapide, carré, de quoi plaire. Les BLACK SHEEP enchaînent avec d’anciens et nouveaux morceaux. Toujours aussi bons en live. Après avoir acheté leur nouveau skeud, j’aide les FLAGSHIP à manger l’excellent poulet de l’Imposture puis je m’en vais acheter un t-shirt belge parce que je suis souvent torse nu ces derniers temps. Dehors, on mate le camion des BLACK SHEEP et on écoute d’une oreille attentive son histoire détaillée par Vankou pouvant se résumer par : au départ on devait hériter d’un vieux camion d’ouvrier moche et sale et en fait le mec s’est trompé de caisse. Quand il racontait, c’était bizarrement plus drôle. Un mec à chapeau texan du groupe SOCRADE nous tape discute : "- Mais en fait, Socrade… ça a un rapport avec Socrate?", "- Ouais bien sûr. Tu peux faire plein de jeux de mots : Socrate, (so)crade, so crade et tout et tout… Une fois, j’avais quoi, dix-sept ans, je faisais partie d’un groupe de métal et on a joué dans un bar à Comines, je sais pas si vous voyez où c’est, et le patron nous a dit qu’il nous paierait cent boules. Alors on boit comme des trous toute la soirée, on payait des coups à tout le monde et en partant le patron nous fait : « Hep ! Vos conso’ là… ça fera 200 », moi j’ai eu le temps de me barrer, c’est le guitariste du groupe qui avait chopé une meuf en même temps qui a dû payer.", "- Excusez-moi, vous aurez pas une feuille ?", "- On a que des petites.", "- J’en prendrai deux alors s’te plaît.", "- Hé ! C’est interdit en France haha ! Genre… Vous voyez Amsterdam ? Je sais pas si vous y êtes déjà allé mais…", "A la fin il nous a payé des verres. Puis il est parti. Au final, on n’a même pas bu la bouteille de whisky." **FAROUK**

mardi 7 août 2012

BITTER SWEET KICKS [AUS] – NOLONE @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR - 07/08/2012
L’Australie s'invite à l'Imposture ce soir, les BITTER SWEET KICKS viennent nous montrer de quoi on est capable au pays des Kangourous, HARD-ONS ont déjà pas mal annoncé la couleur sur le continent, les australiens, quand ils se déplacent, c'est pas pour se foutre de ta gueule. La première partie est assurée par NOLONE, le bassiste de THE DENYALS s'essaye à l'acoustique, et il se débrouille plutôt bien. L'ambiance "bistrot" prend le dessus en début de set, j'ai du mal à me concentrer sur le set, je me rapproche donc, rien à faire, les "ragots" prennent le dessus, je sais pas si c'est dû au fait que le set s'énerve un peu, mais le public semble plus captivé vers le milieu du set, le mec joue plutôt bien même si quelques maladresse se font sentir... sûrement dû à ce passage "bistrot" ou alors parce que ça doit être une des premières fois qu'il se met à nu. Il prendra volontiers un peu de renfort sur une chanson en la personne de son compère de groupe, le guitariste de THE DENYALS. J'ai trouvé cette première partie plutôt cool pour débuter cette soirée. Quelques minutes après c'est au tour des australiens de monter sur scène. Ça envoie direct, le batteur semble avoir 14 ans mais après quelques minutes, on comprend vite qu'il a délaisser les bacs à sacs pour se défouler derrière des fûts. Deux guitares rageuses et tranchantes, un gros son. Un bassiste à l'aise et un chanteur qui a la bougeotte on ne peut plus. Le groupe est bien à l'aise, tellement à l'aise qu'au fur et à mesure que le set passe, le bassiste enlève un vêtement jusqu'à se retrouver juste habillé de ses tatouages et des ses Converse-chaussettes... sa basse lui servant de cache sexe. On aura le droit à des passages d'harmonica sur certains morceaux et même plus étonnant, de la trompette !!!! le groupe a su séduire le public présent, ça se voit, moi ils m'ont séduit bien facilement... salauds !!! **DeWarlaing**

jeudi 2 août 2012

RANCID [USA] - EVIL CONDUCT [NL] - SALVATION CITY ROCKERS @ LE TRIANON, PARIS, FR – 02/08/2012
Enfin ! C'est enfin aujourd'hui ! RANCID en concert à Paris ! Des années qu'on attend ça ! Bon, certes il y avait le Groezrock, mais là c'est pas un festival, c'est un concert en salle pur et dur ! Je rentre dans la salle. Le tableau qui s'offre à moi est invraisemblable : imaginez-vous dans une salle à l'architecture type renaissance, avec une bonne cinquantaine de crêtes, si ce n'est plus, devant vous. C'est assez improbable. On ne voit pas ça tous les jours. Pour patienter en attendant le premier groupe, je vais un petit tour au merch, puis au bar. Le prix des consos est vraiment cher... Je vais pas en prendre beaucoup ce soir. 

Les SALVATION CITY ROCKERS débutent les festivités. C'est la première fois que je les vois en live. Dès la première chanson, les musiciens se donnent à fond ! La grande scène, ça ne leur fait pas peur : ils ont déjà vécu ça. Et ça se sent ! La qualité des compos, l'interprétation des chansons, la présence scénique, l'interaction avec le public, le charisme du groupe, tout est bon ! Le chanteur et le guitariste se partagent le chant et leurs voix respectives se marient à merveille. On passe du ska au street punk sans coupure, le set est très bien travaillé. Et dans le public ça se ressent : les premiers pogos sont là, les slams aussi, on chante en chœur, on lève les poings en l'air et on sourit parce qu'on est content de voir un groupe pareil ! Les tubes sont là : « Rage et liberté », « Let's go » ou encore « Rudie rude girl » sont de la partie ! Mine de rien, le groupe n'a pas beaucoup de temps vu qu'il joue en première partie et la fin s’entame avec le titre « Salvation city rockers », évidemment. Autant vous dire que la lourde mission de faire la première partie du concert de ce soir est pleinement remplie ! Tellement remplie qu'on en redemande dans le public ! Mais il n'y aura aucun rappel, dommage. 
Le groupe suivant, c'est bien EVIL CONDUCT ! Ça y est, on se ressert déjà un peu plus dans la salle. Les skinheads néerlandais débarquent sur scène et balancent le son ! Le chanteur se déchaîne dès les premières notes. Les morceaux sont basiques mais accrocheurs ! C'est carré au possible. L'ambiance monte dans la salle lorsque les premières notes de « Skinhead till I die » retentissent. C'est simple, mais puissant ! Les « Oï ! » résonnent dans la salle, la transpiration se fait sentir, et les pogos se font de plus en plus nombreux. Les riffs diablement efficaces du groupe entraînent le public dans une rage infernale. On parle souvent du « trio gagnant guitare/basse/batterie » dans la musique, eh bien c'est prouvé une fois de plus avec les hollandais ! La claque ! On voit que les groupes ont bossé dur pour donner le meilleur d'eux-mêmes lors de cette soirée. Les néerlandais finissent leur set, et j'en profite pour aller me fumer une clope avant le concert de RANCID qui devrait durer assez longtemps. Et il faut s'y prendre assez tôt pour aller fumer. Bah oui, ici au Trianon, on limite le nombre de fumeurs à l'extérieur, donc il y a une queue de 15 minutes pour aller fumer. Je retourne enfin dans la salle. 
Ça y est ! Le moment tant attendu ! RANCID arrive dans quelques minutes ! L'attente est insoutenable ! Et finalement, les lumières s'éteignent, le public réclame le groupe et là, à ce moment précis, le majestueux Tim Armstrong arrive sur scène avec sa gratte et entame les premiers accords et les premières paroles de « Radio » ! Le reste du crew se ramène : Lars Frederiksen, Matt Freeman et Branden Steineckert sont de la partie. Et c'est parti pour le refrain ! Tout le monde chante en chœur le refrain, les pogos, les slams, c'est l'enfer dans le public ! Woh, il s'est laissé pousser  la barbe Tim, ça fait bizarre. Le set s'enchaîne aussi sec avec « Roots radical ». Tiens, ça me rappelle quelque chose... Oui, ça doit être ça : c'est exactement le même set qu'au Groezrock. En même temps, il ne faut pas s'étonner, et j'espère que cette fois, Tim jouera mieux qu'au festival. Ce soir encore, on fait honneur à l'album « And out come the wolves » avec « Olympia WA », « Old friend » ou encore « Time bomb » et les autres morceaux de l'album comme « Maxwell murder » avec son fameux solo de basse ! Les morceaux ska et les morceaux punks défilent, la fosse alterne entre les pogos et les jumps. Les chansons du dernier album sont elles aussi très bien accueillies avec « East bay night » et l'excellent « Last one to die ». On n'oublie pas les tubes de « Indestructible » avec « Fall back down » et « Red hot moon ». Pendant cette dernière, Tim demande à la foule si elle connaît TRANSPLANTS et si une personne connaît le passage de Rob Ashton au chant. Effectivement, une personne dans le public la connaît et traverse la fosse pour monter sur scène. Mais... Je le connais lui ! Je reconnais sa gueule ! Eh bien devinez quoi ? Le type se présente sous le nom de Samy de STREET POISON ! La classe ! On lui file un micro, et Samy montre aux américains qu'en France, on sait tenir un micro. Tim a l'air plutôt impressionné en regardant Samy. Magnifique! Le concert poursuit son cours, et je confirme maintenant que nous avons sur scène un Tim Armstrong bien plus en forme qu'au Groezrock ! Et ça fait plaisir ! Le concert commence à se finir. « I wanna riot », « Nihilism », tous nos morceaux préférés sont passés ! Enfin presque. Le groupe quitte la scène, mais on en redemande encore et encore ! Le rappel arrive avec des mégas tubes : les paroles de « Ruby SohoI » et de « Tenderloin » résonne dans les voix de toutes les personnes dans le public. Rajoutez à cela encore deux ou trois tubes et vous avez le rappel parfait ! On ressort de la salle avec des images plein la tête. C'est déjà fini, la prochaine fois qu'on les verra en France, ça risque d'être dans longtemps. Merde, ça y est, je suis définitivement amoureux de RANCID ! **DxW Jr**