dimanche 17 mars 2013

PIPES AND PINTS [CZ] – UNION JACK – STREET POISON – BREAKOUT @ LE BATOFAR, PARIS, FR – 17/03/2013


Aller, ce soir c'est la Saint Patrick, patron des irlandais, créateur des leprechauns. T-shirt vert, sac Guinness, c'est parti pour la Saint Patrick's Party ! Place en poche achetée la veille a la Fnac, où la vendeuse n'a rien capté aux noms des groupes, sauf le métalleux de l'autre caisse qui, au de la deuxième fois que j'épelais PIPES AND PINTS, me file mon billet rouge rose dégueu et me souhaite un bon concert, avant de me dire que demain, pour lui c'est direction l’Irlande... Ligne 14, François Mitterrand, la pluie a fait place à un joli spectacle : arc-en-ciel sur la Seine, couleur pourpre, air frais mais soutenable. Le Batofar se tient pratiquement seul sur les berges du fleuve, et on reconnaît déjà les membres de Carnage Punk Rock et de Sick My Duck.

Pour une fois, pas trop de retard par rapport a l'heure du flyer. On commence par BREAKOUT... Houlala, style punk androgyne... On ne juge pas un groupe au style vestimentaire des membres, mais déjà pour moi, ça commence mal. Quelques bons riffs se font entendre, quelques bonnes trouvailles, mais c'est lassant. Et là, le drame, solo de basse à la Matt Freeman complètement foiré... Bref tout ça est à retravailler plus d'une fois. J'irais peut-être les revoir dans un an ou deux pour voir l'amélioration. Le public n'est pas trop emballé, quelques hochements de têtes et encore.

15 minutes de changement, puis on attaque avec STREET POISON. Bon déjà, à la base, j'suis pas trop fan de ce groupe. Cependant, ça bouge bien, bonne énergie qui se dégage sur scène, pas de fausse note, les solos passent bien. Surtout, respect au batteur qui a su tenir le rythme malgré sa grippe. Il souffrait entre les morceaux. La fosse se remplit de plus en plus, on hoche la tête tout le temps, on reprend les refrains en chœur. Voilà, la Saint Patrick's Party a vraiment commencé. Le show se termine, et m'a presque réconcilié avec la musique de STREET POISON.

UNION JACK entre en scène, nouveau batteur, et on garde la formation guitare/basse/batterie. Le synthé ne s'est pas invité cette fois-ci. On reconnaît les morceaux, mais ils ont accéléré le bpm !!! Resistance call est jouée super vite, mais c'est bon, le public est de plus en plus chaud, ça commence à pogoter un peu. Il est loin le temps où UNION JACK squattait l'espace B, c'est carré, c'est propre ; cependant le temps passe vite et c'est déjà la fin du bad ska pour ce soir.

Le Batofar est bel et bien venu pour PIPES AND PINTS. Au changement, la foule se presse dans la fosse, y'a de l’électricité dans l'air. Malheureusement, nous n'avons pas eu le droit à la célèbre intro The Gael de l'album "Until We Die". Ça commence cash, sans prévenir, ça pogote déjà. Ils enchaînent les morceaux de leur dernier album "Found and Lost". Tout le monde chante ou crie, c'est pareil, sur Calling Me et Runaway. Peu de chansons du premier album, sauf bien sûr Kensington Club ou la fosse ressemble à un champ de bataille. Pas de wall of death sur Braveheart, dommage, mais cela ne change pas la magie du spectacle. On a le droit a un rappel de 3 chansons bien choisies et qui n'apaisent pas les mœurs du public.

C'est déjà la fin, mais le son du pipe résonne encore dans les oreilles. Une bonne soirée de Saint Patrick. Seul bémol, pas assez l'ambiance saoularde (en même temps avec des prix prohibitifs...), et peu de groupes celtiques. Mais ça restera un très bon concert.  

**Farcos**

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