mercredi 3 avril 2013

DEECRACKS [AUT] - IMPO & THE TENTS [SWE] @ LE TROK'SON, LYON, FR - 03/04/2013

    Comme le dit le dicton, s'il pleut le 3 avril, il pleuvra tout le mois... et c'est ce pluvieux jour que sont accueillis les fissureux DEECRACKS et les campeurs de The TENTS !

    Après Greg Rekus deux jours auparavant, c'est au tour du garage-rock et de la pop-punk d'afficher ses couleurs au Trok'son. Bière dans une main, stylo dans l'autre, c'est parti pour THE TENTS que je ne connais pas du tout.

    Les suédois commencent doucement devant quelques personnes venues écouter. La deuxième chanson s'enchaîne instantanément et les gens descendent petit à petit. Le chanteur qui arbore une splendide moustache fait vibrer sa basse devant un son bien pop bizarrement. Pour le coup c'est pas du tout garage. C'est sympa ; sans faire frétiller les poils du derrière mais sympa. Le concert est déroulé, toujours avec cette petite touche poppy. Les boucles d'oreilles du batteur touchent presque ses épaules au rythme jovial de leur musique. C'est aussi hypnotique que dégoûtant. Ils déroulent sans climax leur set. A la fois teen mais viril, saturé mais clean, clair et rauque parfois. En tout cas c'est carré, les voix sont parfaites ensemble. Par contre ça fait un peu bizarre quand ils parlent suédois entre eux. C'est pas une langue qu'on est habitué à entendre. Enfin, sauf si on écoute des groupes de métal bizarre scandinave avec que des consonnes dans le nom (comme Kvtptaavulve par exemple). Ça enchaine, toujours sur la même teinte jusqu'à la fin du set. Le public s'est étoffé entre temps et ça se termine comme ça a commencé. Gentiment. [ndr: comme blogger me fait galérer, tu peux visionner une vidéo ici]
 
Au tour de DEECRACKS de se poser sur scène. Ils m'avaient foutu une grosse baffe la dernière fois qu'ils étaient passés au Trok'son, alors j'attends bien avidement de voir ce qu'ils nous préparent. Ils ne peuvent pas me décevoir et ils le savent. Le batteur est venu me voir pendant le set de THE TENTS, me voyant prendre des notes. Il m'assura qu'il jouera parfaitement parce que je lui fous la pression ; ah ah ! Et badaboom ! Sans prévenir personne ils balancent la sauce ! C'est complètement différent pour le coup. C'est puissant, hâtif, poopy assumé, un régal. Les chansons s'enchaînent à un rythme effréné et ils jouent mes chansons préférées ! Donc le petit bijou « Beach 90 » ! Une tuerie. Les who-ouh who-ho et autres wahou transcendent le public qui répond direct et entonne le refrain plus qu'efficace « Rock, rock, rock away oh who-ho » rendant les chœurs stratosphériques. Devant une telle prise de plaisir ils augmentent la cadence et rallongent un poil la chanson. Trop cool ! Ça joue bien , ça prend du plaisir, ça se vanne, ça envoie du bois. Une leçon. Y a du monde de tassé de partout dans les sous-sols du Trok'son et ça se trémousse. « Monkey boy » est balancé comme une fusée, ça se goure, et ça repart ! Un-deux-trois-quatre ou one-two-three-four ça débat pendant deux minutes. Ce sera finalement la version française qui sera choisi pour lancer « Rat in a Trap » [ndr: la vidéo ci dessus]. C'est puissant, poppy à souhait, éloquent. « Gimme gimme, plastic surgery-hey» en chœurs.  Les enchaînements se font presque sans pause à grands coups de 1-2-3-4 en one-two-three-four cette fois. Fun. Réjouissant. J'me fais piquer ma bière par le chanteur qui a renversé la sienne. Qu'à cela ne tienne, le barman me la remplace dans la minute. Sympa. « Run for lunch » dédicacée aux filles « on tour » et les « One love, one trust » se succèdent parfaitement. Putain ! Ils ne leur reste que deux chansons. Ça passe trop vite. Heureusement, il y a les rappels pour palier la frustration. Ils nous finissent joyeusement sur une reprise revue à leur sauce. Huge. As the last. Awesome.

    Encore une bonne soirée à l'actif des copains de Culture Punk !  **Erick**


Les vidéos sont de Noodle, les photos aussi !

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