samedi 29 juin 2013

TANG @ LE BOOTLEG, BORDEAUX, FR - 29/06/2013

Sortant à grand peine d’un tourbillon de manque de sommeil à base de jury de fin d’études et de déménagement 800 kilomètres away, me voilà installé en cette belle cité qu’est Bordeaux. Mon parent A, mon parent B et leur précieuse aide sont repartis depuis quelques heures ; j’ai fini de ranger ce que je pouvais, et du coup je me retrouve seul avec moi-même dans ce nouvel appart, seul dans cette ville où je ne connais personne. Pas trop le goût par contre de déprimer et de faire le emo, donc direction les Internets pour m’occuper ce soir. J’y note que justement, on en joue, du emo, et pas loin de chez oim, en plus. Aller, c’est décidé, je me bouge au Bootleg.

Le temps de découvrir que c’est trop cool d’avoir une baignoire et que mes plaques de cuisson chauffent quand même vachement lentement, je débarque pour le début de Tang, la tête d’affiche. Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà entendu parler du groupe, pourtant ils existent depuis 1997 et sont Lillois… revenant tout juste de 4 années dans le Nord, je me sens un peu bébête.

Aux premières mesures, je sens que ça va me plaire. Beaucoup de variations de rythme, des arpèges plein les guitares, une batterie aux patterns volontiers bousculés, une voix haut-perchée au grain très particulier à laquelle répond celle du drummer, plus abrasive, plus hardcore… Je pane globalement rien au post-hardcore, mais à chaque fois que je m’y intéresse un peu je découvre de belles choses (Le Pré Où Je Suis Mort, Bien à Toi, etc). Et là, alors que j’étais honnêtement juste venu passer le temps avec du bruit et une bière, je me retrouve à vraiment apprécier le show. Les musiciens sont super carrés, y a rien qui dépasse de leurs morceaux, assez techniques et remplis de quarts de soupir. Ils ne sont pas trop longs, 3-4 minutes en moyenne, et variés : en écoutant leur Bandcamp aujourd’hui, je reconnais la plupart des chansons, ce qui est assez rare chez moi un lendemain de concert. Bon, le light-show m’a un peu violenté le cristallin, mais c’est bien la seule chose qui m’ait un tant soit peu dérangé ce soir-là. Les membres du groupe parlent très peu, à part quelques « merci » ça et là, ce qui ne les empêche pas d’installer cette ambiance, si particulière, qu’arrivent à distiller les bons groupes de emo.

**Marc Tranchant**

samedi 22 juin 2013

STRUGGLING FOR REASON (BE) - BLACK SHEEP (BE) - BURNING LADY - WOLVES SCREAM (BE) @ LE PETIT BITU, NAMUR, BE - 22/06/2013

  C'est parti pour la deuxième date de la fête de la musique, ce soir y a notre pote Crusty qui monte din ch'camion, il revient du Népal (10 mois), alors on l'embarque avec nous, histoire de lui faire revoir le pays. Notre destination est "Le Petit Bitu", petit rade bien sympa. J'avais déjà eu l'occasion d'y passer avec les DIEGO PALLAVAS, donc ce soir, pas de surprise, je sais où je fous les pieds. C'est Mr Pierre et AeM Project qui gèrent le bazar! Au programme, les talentueux de STRUGGLING FOR REASON, les pitres de BLACK SHEEP et les modern-coreux de WOLVES SCREAM

  A l'appel des loups, je m'installe, posé contre le pylône central (ouais, seul petit défaut du bar) pour découvrir ce groupe que je connais juste de nom et encore... Je remarque que Lio y occupe le chant. Il est aussi guitariste dans STRUGGLING FOR REASON. Les autres je les connais pas. Ça fait dans le modern-hardcore. C'est vachement bien foutu et bien joué. Je me focalise surtout sur le chant car j'aime bien les parties que Lio interprète dans S4R. Il envoi sec et ces zikos se démènent pour l'aider dans sa presta. Je regarderai que les premiers morceaux car il est temps d'aller se restaurer car les Burning jouent juste après. Un groupe que je retournerai voir sur scène même si je n'écouterai pas forcément le skeud que m'a filé Lio tous les jours. Chu pas dans ma période HxC en ce moment.

  Vient le moment où les copains montent sur scène, le set habituel, un chant bien géré, le public accroche vite, certains connaissent déjà et chantent un peu, d'autres découvrent, c'est sûr, mais leurs réactions font plaisir à voir. Ça bouge de plus en plus pour finir en pogo constant. Encore un bon set, comme à leur habitude, des BURNING LADY. NP2C RPZ

  Puis c'est au tour des mouscronnois de BLACK SHEEP, ici, en Wallonie, personne n'a pu passer à côtés de ce groupe aux vues du nombre de concerts joués dans le coin, donc forcément, ça chante les paroles, ça dansent, ça break au bon moment, le public est survolté et les effets de la bières commencent à se faire sentir chez certains. Il suffit de regarder l'état du sol et t'as pigé de suite. Une marre qu'on a là! Sur scène, ça joue vite et les effets du houblon doivent être passés par là aussi, certes, y a des chansons super maîtrisées, mais y en a certaines, c'était limite. Mais ça fait tout ça avec le sourire et en rires, donc ça passe comme une chope dans l'gosier. Trinkil! Ça reste ma foi, une bonne presta et le public est rincé! Bravo.

Place au groupe chouchou de l’organisateur, STRUGGLING FOR REASON, ce groupe j'ai du le voir à ces débuts et vu 10 fois depuis, bah c'est toujours aussi bon, supra carré, supra énergique. Les tournées, ça sert et S4R nous le montre bien. Nouveau backdrop fièrement hissé derrière le batteur. Les deux chants se mêlent super bien. Le batteur, Matu, semble avoir deux pieds droits, il kick à une de ces vitesses le b....d, et il est pas sponso double-pédales hein! Les peaux ont pas mal souffert. Les guitares et la basse semble être placées en mode "pilotage automatique" tant la technicité des riffs est réalisée sans sourciller. Par contre ça perle pas mal, voire ça trempe même sévère! Ils sont tous frecs les gaillards, dans le public aussi mais c'est plus à cause des bières qui volent. Merci d'avoir joué "Thin Red Line", ce morceau est un tube! Une fête de la musique ne serait pas une bonne fête de la musique sans sa fameuse reprise mythique. Ce soir ça sera "Knocking on Heaven's Door", la version des Gunzzzzz qui sera reprise par TOUTE la salle. Mémorable! Sacré final! On aura même le droit à une cerise sur le gâteau avec une reprise "paillarde" de "No Woman, No Chatte", de VANKOU MARLEY.

J'ai kiffé! Merci les groupes, merci Aem et merci Mathieu, t'es top et ton équipe gère un max.  **DeWarlaing**

Interview BREAKOUT [punk-hxc Evry / FR]


INTERVIEW
BREAKOUT (punk hardcore Evry)


Breakout, ce groupe qui m’a mis une bonne claque lors de leur passage à Chauny (02) au Casa Club. Comme j’ai trouvé les mecs sym- pas mais que j’ai pas pu leur poser toutes mes questions, j’ai voulu en savoir un peu plus sur ces quatre punks d’Evry en banlieue parisienne. Ils font du streetpunk à la The Unseen, The Casualties ou encore Blitz. DeWarlaing

Vous êtes 4 types, pouvez-vous vous présenter?
Bah salut, on est Breakout un groupe de région parisienne. Le groupe a sérieusement commencé lors de l’été 2011 avec le même line up qu’actuellement qui est : Ben au chant, Raf à la basse, et les frères Franck à la guitare et Sylvain à la batterie.

Combien de concerts depuis votre formation en 2011? Vous avez déjà ouverts pour des groupes tels que Total Chaos, Turbo AC’s, Krums Bums, The Restarts... y a t’il eu des connections?
Pour le moment on en est à une vingtaine de concerts (en France et dans quelques pays voisins),  Au niveau des connections on pourrait plus parler de contact en tant qu’amis avec certains groupes comme Hangover Generation de Suisse, City Rats d’Israel ou Riot Brigade d’Allemagne.
Franck : et puis c’est toujours intéressant après de pouvoir discuter avec les groupes et punks étrangers de comment ça se passe chez eux (modes de vie, scène, politique, culture …etc.)

Je vous ai raté lors de votre passage au Monk’s Café le 27/04/2013, vous me racontez un peu?
On a eu un super accueil et à tous les niveaux, la nourriture était super bonne, les gens étaient tous super cools (le groupe Bad Taste, le bar …etc.). Après on n’a pas trop comprit qui était l’organisateur hahaha. Mais bon en gros vraiment un bon concert, et on revient peut-être en octobre normalement.

On a pu vous voir dans le film de Jean-Stéphane Sauvaire “PUNK”, comment vous vous êtes retrouvés là?
Raf : Moi je ne suis pas dans le film !
Sylvain : Déjà je tiens à dire que je ne ressens pas le fait qu’on joue nos propres rôles, car on ne se reconnait pas vraiment dans le film ; et ce qu’il en ressort ne nous correspond pas au final. C’est pareil pour Franck et Ben.
Franck : Nous avons été contacté par la personne qui s’occupait du casting qui nous a dit qu’ils recherchaient des Punks pour un film financé par Arte. Au début on a été un peu retissant, puis on a rencontré le réalisateur, on lui a ensuite présenté des amis Belges qui sont aussi dans le film et eu plusieurs RDV dans des bars pour comprendre pourquoi ils recherchaient des punks pour ce film tiré d’un livre sans aucun punk.
Ben : On a aussi regardé son film précédant « Johnny Mad Dog » qui nous a plus car lui et les gens ayant travaillé dessus ont bien réussi à faire ressortir la violence et l’horreur de la réalité des enfants soldats !! Avec d’anciens enfants soldats en acteurs … Du coup on s’est dit que ça pouvait nous faire vivre une nouvelle expérience et que ça pouvait être aussi intéressant.     
Sylvain : Il y a aussi le fait qu’au départ on pensait que le film pouvait être un bon moyen pour faire ressortir une partie de l’idéologie et des combats du punk. C’est ça qui nous avait pas mal motivé.

Je trouve le film rempli de clichés qui ne font rien avancer. Trouvez-vous que le film reflète votre vie? qu’il reste fidèle à la scène punk actuelle?
Bien sûr on trouve aussi qu’il est rempli de clichés, puis beaucoup de scènes politisées (que nous avions tourné et demandé) ont été supprimées au montage et il ressort un contenu pauvre et stéréotypé (on n’aurait jamais imaginé qu’il y ait autant de scènes de drogues, …Etc.) quant à l’éthique punk. Du coup non on ne trouve pas que le film reflète notre vie (On n’est pas forcement pour la drogue ahah).

Est-ce que le film vous a aidé à trouver des plans concerts plus facilement? Y a t’il un “buzz” autours de BREAKOUT?
Non pas du tout, rien de tout ça... et disons aussi qu’on ne veut pas utiliser ce film pour faire connaitre notre groupe. A la base notre nom de groupe ne devait pas être dans le générique de fin, on ne sait pas pourquoi ils l’ont mis..

Ça se passe comment la scène punk à Evry?
En ce moment ça explose … on est 2 (les deux frères) ahah. D’ailleurs si un punk vient d’Evry il peut nous contacter. Mais plus sérieusement quand on fait un truc on monte sur Paris, parce que la scène punk rock en banlieue parisienne n’ existe pas vraiment.

On peut lire 2 chroniques des démos sur le web, sur deux blogs “skins”, “Oi! Vengeance” et “Plus Oi! La Vie”, vous intéressez pas les punx parisiens? (hormis Carnage Punk Rock, qui a écrit un papier sur vous)
On commence tout juste à se lancer, puis c’est tombé par hasard sur nos potes Sharp et notre pote de Carnage Punk Rock. On espère que ça viendra avec le temps. Mais au niveau de nos concerts il y a principalement des punks.

J’ai pas encore eu l’opportunité d’acquérir ni de voir quelque part une de vos démos, quels sont les projets du groupes?
Sylvain : Oui, on a plutôt donné et distribué les démos en concert. Sinon on compte sortir un EP 3 titres vinyle pour août/septembre et un split avec nos amis de Hangover Generation pour septembre/octobre.
Franck : On prépare aussi une tournée en octobre, donc si vous voulez nous booker n’hésitez pas à nous contacter sur breakoutpunx@live.fr
Sylvain : Et acheter un van une bonne fois pour toute ahahah !!

Vous organisez des shows?
Sylvain : Avec Franck on fait BlackTongue qui organise des concerts depuis 2009, des groupes comme Evacuate, Riot Brigade, Mad Pigs, Human Dog Food, Hangover Generation, City Rats …etc.
Franck : On organise d’ailleurs Riot Brigade, Komptoir Chaos, Breakout, et Macadam le 20 juillet 2013 à la miroiterie et Alert d’Israel le 15 septembre. On est en contact en ce moment avec les Demerit pour les organiser aussi.

Si vous deviez me conseiller 5 skeuds, ça serait?
Juste 5 c’est vraiment dure, mais en ce moment ça serait ça:
         -False Gretures de THE BLOOD
         -Go On de RIOT BRIGADE
         -No Religion de PELIGRO SOCIAL
         -SLC Street Punk de NEVER SAY NEVER
         -Bastards Of The Nation de DEMERIT

Interview par DeWarlaing
Artwork Pierre Captain Fievax

vendredi 21 juin 2013

WASTING – BURNING LADY – WES WALTZ – FABMON & GÉFUNKEL – THEE MARVIN GAYS [BE] @ GOT BEER ? GET WILD ! #1, LE MONK'S CAFÉ, LILLE, FR – 21/06/2013


La 31ème fête de la musique je la fête au Monk's cette année. Le début des festivités est annoncé pour 16h avec une vente de CDs et de vinyles, mais je préfère me ramener aux alentours de 18h pour le début des concerts. Malheureusement, je découvre à mon arrivée que deux groupes ont annulé leur concert ce soir : BIRD CAN'T SLEEP et BAGHEERA ne se présenteront pas sur scène. Je patiente donc avec une bonne bière en attendant l'arrivée de mes potes et le début de la soirée. Aujourd'hui, une scène est installée à l'extérieur, sur le trottoir à côté du bar. C'est plutôt sympa, espérons qu'il ne pleuve pas. Aux alentours de 20h, le premier groupe s'installe et commence à jouer.

C'est THEE MARVIN GAYS qui entament la soirée. Une fille à la basse et aux chants, un mec à la guitare et aux chants, un autre à la gratte uniquement, et un dernier à la batterie et aux choeurs. Ils ont des influences garage des années 60 : la voix est assez saturée avec une bonne reverbe, la guitare n'a pas beaucoup de distorsion, les rythmes sont simples et efficaces. C'est vraiment sympa. C'est la première fois que je les vois et même que je les entends et j'avoue être agréablement surpris. Sur scène il y a une bonne énergie, pourtant devant la scène il n'y a pas tant de monde que ça. Certains passants curieux s'arrêtent pour voir le set, ça se comprend facilement : en plus d'avoir de bonnes compos, le groupe les joue bien. C'est carré, propre, il y a pas grand-chose à dire si ce n'est qu'ils gèrent bien leur set. Encore une fois je fais une très bonne découverte avec ce groupe. Le set se finit au bout d'une trentaine de minutes puis les belges libèrent la place pour l'acoustique.

La suite se passe en compagnie de FABMON & GÉFUNKEL. Ces deux gaillards viennent d'un groupe que vous connaissez surement puisqu'il s'agit de membres de THE ASHTONES. Les deux compères se ramènent sur scène avec une gratte chacun et commencent à nous sortir des morceaux mais pas ceux d'ASHTONES, hein! C'est carré, mais je trouve que la voix du chanteur passe moins bien en acoustique, il y a un côté légèrement dissonant qui me gène un peu. En fait, je ne suis pas vraiment emballé par leur set. Je préfère un bon concert d'ASHTONES. Là, j'ai l'impression que les morceaux manquent d'ampleur. Malgré cela, c'est assez agréable à écouter : c'est cool, détente, on profite bien en sirotant une bonne bière. Le set est un peu court, les deux mecs libèrent la scène et laissent la place au groupe suivant.

Ce sont les WES WALTZ qui jouent ensuite. Les gaillards se sont rajoutés à la dernière minute sur l'affiche, et quand je dis “à la dernière minute”, je pèse mes mots : ils ont décidé de jouer genre 20 minutes avant de monter sur scène. Mine de rien y a maintenant pas mal de monde aux alentours du Monk's! Les ch'tis commencent par des morceaux plus funk/punk avec un chant assez hip-hop avant d'effectuer une montée en puissance vers des morceaux bien plus hardcores. Avec l'alcool que j'ai ingurgité, je suis à fond dedans! Encore une fois, ça claque : les breaks, les solos, les rythmiques, tout est bon! Il y aura malheureusement un petit problème technique au niveau de la basse et une maladresse de la part du guitariste qui a maladroitement débranché sa guitare avant de se défouler avec dans le public. Ça m'aura bien fait rire. Sur le côté je vois Ripoll qui entre presque en transe avec la musique, ça m'aura aussi bien fait marrer. Les morceaux de "The Blackburn Sessions et de More Is More" sont presque tous interprétés : « We're Fuckin' Here (Old School) » ou encore « Gran'Ma Woodpecker » sont de la partie. Le set se termine sous les applaudissements du public et des passants, puis la scène se vide. On mange un morceau (Ah oui, le Monk's offre la bouffe pendant le festival, c'est cool non?) et on attend la suite.

Bon, je vous vois venir : « Encore eux? Mais on n'en a pas assez lu sur eux!? ». Hé bien je vous répondrais que si vous en avez eu assez vous n'avez qu'à sauter ce paragraphe et ne pas me briser les noix car pour ma part, je ne me suis toujours pas lassé des concerts de BURNING LADY. C'est toujours aussi bon, y a toujours une putain d'énergie à leurs shows, on chante tous en chœurs, y a des pogos qui se forment, les garçons ont la trique et les filles mouillent leurs sous-vêtements en écoutant la voix de Sophie (enfin je crois que c'est pour sa voix). Bref, une fois encore les Burning mettent le feu! Les tubes sont joués, Ch'bill bouge toujours partout, Mulder a beaucoup plus d'assurance sur scène qu'à ses débuts dans le groupe et je trouve de plus en plus ses arrangements bien foutus, et Ripoll est toujours aussi bon derrière ses fûts. Toujours plus rapide, toujours plus efficace, on caresse le sublime. Vu que je commence à être un peu bourré je note juste que la voix de Sophie est un peu fatiguée. Et si j'écris ça sur eux, c'est absolument pas parce que Ripoll m'a offert une bière en échange d'un bon report. Absolument pas.

La première soirée du festival touche à sa fin, et pour finir, c'est les gars de WASTING qui s'y collent. Je ne les ai pas vu depuis leur concert aux Six Roses (RIP) avec les BLACK PIGEON et j'avoue ne pas trop me rappeler du groupe. Ils me paraissent assez jeunes, ils doivent avoir à peu près mon âge. Ils commencent sec! Le chant est bon, rauque, limite braillé, la basse assure aussi et le batteur se défoule sur sa batterie. Ils font du punk rock avec une bonne dose de grunge et le mélange est vraiment réussi! C'est rapide, j'adhère bien. Ils ne m'avaient pas vraiment marqué la dernière fois que je les ai vu, mais là, j'ai bien envie de les revoir! J'assiste à leur set pendant une bonne trentaine de minutes, puis ils finissent. Je note sur mon portable « rechercher prochaines dates de Wasting » avant de retourner me prendre un verre.

La fin de soirée se passe au bar, en compagnie des copains. On discute, on boit, on fait la fermeture, et on repart sur les coups de 3h du mat'. Mine de rien je suis assez claqué alors je pars me pieuter. Encore une bonne fête de la musique de passée, le festival du Monk's commence bien!

**DxW Jr**

mardi 18 juin 2013

LOS INFIERNO [MEX] @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR - 18/06/2013

Ce soir, je voulais aller au CCL, ça faisait longtemps que j'y était pas allé. Y a mon pote Jé de BMAB qui organise les lyonnais de FRUSTROS, mais ce soir j'opterai à la dernière minute pour un autre groupe aux consonances hispaniques : LOS INFIERNO (et pas INFIERNOS comme c'est écrit sur le flyer). Eux sont mexicains. Ils portent tous le tee-shirt de leur groupe sur lequel ont peut y lire "Los Infierno are crazy insane rebels from Mexico", rhhh ça fout des frissons. En fait cinq nounours plutôt forts chevelus avec des bouclettes, y a même trois moustachus. On peut pas se tromper en entrant dans le bar. On les reconnait d'office.

Place au concert, sur scène, ça envoi du gros rock'n'roll teinté de stoner, speedrock et de punk-rock mais pas que, y a aussi quelques chansons plus calmes, j'accroche moins, dedans ça parle de "te quiero"... je comprends mieux. Première pause accordage, le guitariste préférera envoyer un sms. Le chanteur n'a d'yeux que pour les chicas françaises. Il leur envoi des bisous, leur chante dans le creux de l'oreille, ça les complimente. Mes demoiselles, il semblerait que vous soyez à l'honneur ce soir dans le camp mexicain! Quand ça drague pas, ça trinque avec le public, ça renvoi quelques bons morceaux bien speed. Pourquoi les entrecouper de morceaux gnan-gnan, merde. C'est con, ça fait baisser la pression. Le batteur pète sa peau de caisse claire, donc on a le droit à un jam pas très au point, vous me direz un "jam" c'est de l'impro, wé, bah là, ça se voit! Ça fait le phoque avec une bière sur le front, dans le public, ça rock sévère. Quand ça écrit pas des textos, ça balance des soli réalisés à la perfection. Ils ont réussi à faire prendre la mayonnaise. Bravo! Les jumps et pitreries du chanteur y sont pour beaucoup. Ça ira même jusqu'à gommer l'imperfection du chant. Sont forts ces mexicains! Pourquoi le bourré de la soirée a quitté son fond pour venir devant lever ses bras pendant les dernières chansons? Bref, ce soir, c'était cool, mais ça sera pas le concert de l'année.  **DeWarlaing**

 photo par Julien Carlier, y en à d'autres ici

vendredi 7 juin 2013

ATTENTAT SONORE - SCRⒶPS! - LE PRINCE HARRY - MYCIAA - NABAT [ITA] - RENÉ BINAMÉ [BE] - BACKDOWN @ CCM JOHN LENNON, LIMOGES, FR - 07 & 08/06/2013

Ce weekend encore, ça bougeait a Limoges. ATTENTAT SONORE, LE groupe punk Limougeaud soufflait ses 25 bougies, le gâteau étant un magnifique weekend de concerts, avec comme ingrédient, BACKDOWN (Limoges HxC), RENÉ BINAMÉ (chanson anar, Belgique), NABAT (oi! Italie), MYCIAA (electro punk HxC Limoges), LE PRINCE HARRY (post punk Belgique), SCRⒶPS! (HxC punk Lille) et bien sur aux cuisines ATTENTAT SONORE (Limoges punx). 

Ils ont donc commencé par nous offrir une belle pâte le vendredi histoire de la faire monter (la pression) en ouvrant le bal avec BACKDOWN. Malgré le fait d'avoir la délicate tâche de débuter le weekend, le quatuor nous a délivré un set époustouflant d'énergie, l'insouciance de la jeunesse certainement. Cette même insouciance que RENÉ  BINAMÉ n'a pas dû perdre aux fils des années. Les belges ont apporté, eux, une bonne dose de bonne humeur et de fraicheur (malgré le poids des années) avec leurs chansons anar. Ne restait plus qu'un soupçon de oi! pour lier tout ça. C'est donc NABAT qui s'y colle. Et le moins qu'on puisse dire c'est que les italiens ne se font pas prier, ça dépote. On aurait pas espéré mieux pour conclure la soirée. les cuistots nous avaient donc donné rendez vous le lendemain pour cette fois ci nous faire une belle génoise. 

On commence donc avec MYCIAA, en quantité je sais pas, mais pas assez a mon gout tellement le duo limougeaud envoi du steak. Les comparses réservant même une agréable surprise a leurs hôtes et au public avec une superbe reprise d'ATTENTAT SONORE. Vient le tour de rajouter un peu de synthé là dedans, c'est donc LE PRINCE HARRY qui rentre en scène, et WAHOU c'est fort très fort y a pas a dire ils assurent les belges. Ça commence a être chaud dans la marmite du CCM John Lennon. Voila donc le glaçage avec SCRⒶPS!, et là, c'est bouillant, ça envoi mais grave, on se demande tous comment ils font pour jouer aussi vite et aussi bien, une tuerie!!!! Le gâteau est prêt reste plus qu'a déboucher le champagne. Feu, c'est partit, ATTENTAT SONORE arrive, et la tout s'enflamme comme à leur habitude ça arrache, même pas fatigué de la vieille, y a du tonus sur scène (de la bière aussi) c'est convivial, on voit qu'ils sont heureux de fêter leur quart de siècle à domicile et le public le rend bien aussi, pour l'occaz on a la chance de voir leur ancien chanteur venir interpréter un de leur ancien succès "Bords de Vienne". Y a pas a dire nos limougeauds savent recevoir. C'est pourquoi on ne peut que leur souhaiter un très bon anniversaire et leur dire : "A dans 25 ans!".  **Champy**

 ATTENTAT SONORE

BACKDOWN

samedi 1 juin 2013

BURNING LADY @ L'ABATTOIR, LILLERS, FR - 01/06/2013

Allez, ce soir on prend la route et c’est à l’Abattoir à Lillers (62) qu’on va passer notre soirée en compagnie de BURNING LADY. On arrive à 20h30 et il n’y a pas encore grand monde dans le bar. J’avais déjà vu vite fait ce groupe en concert mais n’avais pas pu assister à leur set entier, donc ce soir on peut considérer ça comme une première. Je ne suis pas une experte non plus les concernant, j’ai juste écouté quelques fois (je vais vite remédier à ça!). Y a pas mal de gens qui arrivent d’un coup et le bar se rempli assez vite. C’est aux environs de 22h que BURNING LADY monte sur scène. 

On a attendu longtemps, mais ça valait le coup et on oubli cette attente dès les premières notes! Sur scène c’est la folie, le bassiste est monté sur ressors, la guitare gueule, la batterie nous entraine direct et le chant… putain le chant! La chanteuse, Sophie, a une voix de fou et un charisme pas possible! Ça envoi de partout, impossible de détacher les yeux de la scène, le son est parfait, ça pogotte sur le côté et ça ne tarde pas à arriver devant. Une belle surprise, une belle claque même, y avait une chouette ambiance, beaucoup d’énergie et de mon côté j’ai eu l’impression d’être ailleurs pendant presque une heure. Une fois terminé, je reviens à la réalité et j’ai hâte d’être à leur prochain concert! On sort et on remonte en voiture pour reprendre la route, on manque de tuer 2 ou 3 (peut-être même 4) personnes en sortant du parking, avec notre cher conducteur qui hurle ne pas avoir le permis, mais c’était une blague bien sûr, quoique je ne l’ai jamais vu ce papier… **Gwen**