mardi 6 août 2013

GET DEAD [USA] - FLOW @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR - 06/08/2013

Durant ces longues semaines de glandouille estivale, la perspective d’échapper à une énième soirée Community – canapé – chips me motive à sortir de ma tanière « d’étudiant trop flemmard pour trouver un job en temps et en heure ». De plus, ça faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds à l’Imposture, qui aujourd’hui, menace de fermer parce que certaines personnes préfèrent regarder le JT de TF1 dans le calme. A ce que je comprends. 

Et ce soir, FLOW entame la soirée, accompagné d’un nouvel ami, son plâtre. Je me surprends en train de sourire à plusieurs reprises, peut-être parce que la situation était assez drôle ou peut-être parce que mon bras effleurait à plusieurs reprises celui d’une jolie Turque. On a même eu droit à un ancien morceau, « Merci madame », qui m’a fait replonger à l’époque où j’assistais à son concert pour la première fois, tout excité que j’étais de voir en chair et en os le gars que j’écoutais dans le bus avant d’aller en cours et qui fait de la guitare sèche. 

GET DEAD prend le relais. Je ne connaissais pas du tout et d’après ce que j’ai entendu dire, ils viennent de San Francisco pour une tournée européenne et ont récemment signé chez Fat Wreck. Je me dis que ça va sûrement être cool mais c’était plus que ça. GET DEAD me scotchait tellement par les lignes de chant et les sing along, par l’énergie qui se dégageait d’un punk rock assez mélodique et rauque, que je n’ai accordé que très peu d’attention à la jolie Turque qui me sert gentiment un fond de sa bière dans mon verre vide. Peut-être parce qu’elle était assez bourrée et avait voulu être sympa ou peut-être qu’elle avait voulu que je le sois pour pouvoir profiter de moi. Là je me dis que pour me poser ce genre de questions, je devais être dans un état assez avancé. En tout cas, GET DEAD ne m’a pas fait regretter de rater une conversation avec elle. 

Ensuite, direction Radio Campus pour une émission avec les ricains, jouer de la guitare, boire des coups et prendre des photos et une heure après nous voilà partis chez l’élégante Sarah pour une nuit de beuverie durant laquelle, je dois m’en vanter, j’ai battu aux échecs un gars de Fat Wreck, quoi. **Farouk**

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